Qui est derrière l’appareil ?

Hello ! Moi c’est Alice

Après un parcours qui m’a profondément sensibilisée aux combats féministes, j’ai décidé de me spécialiser dans la photographie intimiste afin d’aider les femmes et es personnes sexisées à se réapproprier leur image pour reprendre confiance en elles.

Photographe depuis toujours et réalisant régulièrement des  autoportraits, j’ai moi-même expérimenté à quel point la photographie m’avait aidé à me sentir mieux dans ma peau et à oublier ses complexes. Il est devenu évident de mettre ce pouvoir au service de toutes les personnes qui en ressentaient le besoin, et également de créer des images qui améliorent la représentation de tous les corps.

Au delà de la création de souvenirs, la photo telle que je la pratique est ainsi un pas supplémentaire pour mieux s’accepter et se faire confiance. Une fois cette confiance en soi renforcée, il est plus facile de se sentir capable d’agir et d’aller changer les règles du jeu !

Si je ne suis pas en séance photo, vous me trouverez certainement dans la nature avec des animaux, dans les coulisses d’un show burlesque ou drag, ou encore en manif avec une des nombreuses associations féministes et/ou LGBTQIA+ présentes à Nantes et en Loire-Atlantique. Toujours avec mon appareil photo à la main !

Expositions, Publications et Récompenses

Vogue

Wipplay

Festival Mauves en Noir

Festival Le Grand Baiser

Musée de la Marine (Marseille)

Louvres Ravioli

Théâtre du Jeu de Paume (Aix-en-Provence)

Comme On Est

Photographie de deux miroirs, l'un montre le reflet d'une femme d'une cinquantaine d'années portant un blazer bleu, le second reflet est celui de la photographe tenant son appareil devant son visage.

Photographe et thérapeute ?

En enrichissant progressivement, sur plusieurs années, les séances photos grâce à des lectures et à des échanges avec des psychologues diplômées, j’ai petit à petit créé un accompagnement qui vient compléter ton expérience avant et après la prise de vues.

Pendant longtemps peu à l’aise avec les termes de thérapie ou de thérapeute, je les ai finalement acceptés. Le premier déclic a été de l’entendre régulièrement de la bouche de mes clientes, qui parlait de leur expérience devant mon objectif comme d’une véritable thérapie. Puis j’ai rencontré plusieurs psychologues, qui ont toutes validé la démarche mise en place et reconnu les bénéfices qu’elle peut apporter. Plusieurs d’entre elles proposent même aujourd’hui à certaines de leurs clientes de tenter l’expérience d’une séance photo en complémentarité du suivi psy.

L’argument qui a terminé de me convaincre que j’étais légitime à utiliser ce terme est une question de féminisme : la photographie est une activité où les “Jean-Michel-Photographe-de-la-Sensualité-Féminine” (et leur male-gaze) prennent beaucoup trop de place. Ils ne photographient que les femmes qui sont à leur goût, souvent très jeunes, mais n’ont, eux, aucun complexe à se revendiquer photo-thérapeute. Donc tout en mettant un bon coup de pied aux fesses à mon syndrome de l’impostrice, j’ai décidé de ne pas les laisser monopoliser et galvauder ce terme. Smash the patricarchy via le vocabulaire aussi !

Dans une grande partie de mon travail photographique, j’ai laissé de côté le pouvoir de la photo à créer avant tout des “souvenirs”, pour me concentrer sur son autre pouvoir : la capacité à changer les choses. La photographie d’accouchement est la plus belle exception à cela, car quoi de plus fort que l’arrivée parmi nous d’un enfant, qui devient un battement de cils une personne à part entière.

On se rencontre ?